Cet article est le troisième d’une longue série des dix actions à poser pour lutter contre le changement climatique dont je veux rédiger un article par action durant dix semaines.
Savez-vous tous ce que nous mangeons ainsi que toutes méthodes de production alimentaire ont une incidence sur notre santé ainsi que sur l’environnement?
La méthode de culture et transformation, le transport, la distribution, la préparation, la consommation puis, parfois, élimination. Chacune de ces étapes génère des gaz à effet de serre qui retiennent la chaleur du soleil et contribuent au changement climatique.
Selon un article de Nature food, en 2015, les émissions du système alimentaire s’élevaient à 18 Gt CO équivalent par an dans le monde, représentant 34 % des émissions totales de GES. La contribution la plus importante provenait de l’agriculture et des activités d’utilisation/changement d’affectation des terres (71 %), le reste provenant des activités de la chaîne d’approvisionnement : vente au détail, transport, consommation, production de carburant, gestion des déchets, processus industriels et emballage. Les tendances temporelles et les contributions régionales des émissions de GES du système alimentaire sont également discutées.
Une étude publiée dans les Nations Unies montre en effet que les émissions de gaz à effet de serre imputables aux activités humaines liées à l’alimentation équivaut à plus d’un tier.
Action 3: Consommer plus d’aliments d’origine végétale
La consommation de plus de légumes, de fruits, de céréales complètes, de légumineuses, de noix et de graines, et de moins de viande et de produits laitiers, peut réduire considérablement un impact sur l’environnement. La production d’aliments d’origine végétale entraîne généralement moins d’émissions de gaz à effet de serre et nécessite moins d’énergie, de terres et d’eau. Passer d’un régime mixte à un régime végétarien peut réduire votre empreinte carbone de 500 kilogrammes de CO2e par an (ou jusqu’à 900 kilogrammes pour un régime végétalien) affirme les Nations Unies.
Pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique, il est primordial que nous réduisions notre consommation de produits d’origine animale. Cette réduction des émissions du secteur alimentaire exige d’apporter des changements à toutes les étapes, des producteurs jusqu’aux consommateur cela n’est possible que par une transition vers une alimentation plus végétale qui pourrait permettre de stocker près de 100 milliards de tonnes de CO2, en restaurant les puits de carbone naturels.
Agissons dès maintenant pour lutter contre le changement climatique!
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