J’avais 23 ans… Comme beaucoup de jeunes diplômés de l’université, j’étais traversé par une foule d’aspirations vers quelque chose de grand. Que n’imagine-t-on pas à cette période de la vie ? On poursuit les études supérieures, on décroche un grand poste dans une entreprise, on se lance dans l’entrepreneuriat, on devient politicien ou millionnaire… Vu la situation que traversait le pays à cette époque, je ne savais pas trop ce que je voulais faire, je souhaitais seulement que ce soit grand et noble.
À la recherche du noble idéal
Quoique je puisse faire comme filière universitaire, cela paressait encore flou car je ne trouvais pas de nom pour l’idéal que j’avais, ni le moyen qui me permettrait de le réaliser. Tout ce à quoi j’aspirais était d’avoir un maximum d’impact en changeant et en sauvant des vies. En réalité, tous les obstacles et les difficultés qui se dressaient devant moi constituaient visiblement une distance entre ce que j’avais et l’idéal que je portais dans mon cœur, ce qui me paraissait infranchissable et je me sentais découragé. Le pays traversait un moment difficile sur le plan économique, environnemental et social. Beaucoup d’entreprises avaient fermées ses portes. Le nombre des chercheurs d’emploi s’était multiplié, ce qui exigeait d’avoir certaines compétences et des années d’expériences pour décrocher un poste. Mais ces exigences, je ne m’en reconnaissais aucune.
LIRE AUSSI
A cette époque-là, je venais de découvrir des formations en ligne sur la conservation organisée par l’IUCN PAPACO. Même si je m’ennuyais, le désir de m’instruire et d’acquérir certaines compétences me poussait à continuer. Heureusement, un jour, je suis tombé sur la plateforme Objectif 2030. Il s’agissait d’une plateforme de formations sur le développement durable organisées par l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable et l’Organisation Internationale de la Francophonie. J’ai aimé le module sur le blog vert. J’avoue que ce module m’a permis de donner un nom à mon idéal et m’a donné le moyen d’y parvenir.
L’impact en cascade
Avoir un maximum d’impact en changeant et en sauvant des vies, sans jamais n’avoir fait d’études de médecine. Bien qu’ayant nommé mon idéal et trouvé le moyen d’y arriver, la suite paraissait plus dure : « un maximum ». Je me rappelais souvent du slogan de l’université du Texas est : « Ceux qui commentent ici changeant le monde ». Les chercheurs disent qu’en moyenne une personne rencontre 10 000 personnes au cours de sa vie. Si chacun d’entre nous changeait la vie de juste 10 personnes, et si chacune de ces 10 personnes changeait la vie des 10 autres personnes, et ainsi de suite… D’ici 5 générations, dans 125 années, on aura changé la vie de 800 000 000 de personnes. Si l’on ajoute une génération, on pourra changer la totalité de la population mondiale : 8 000 000 000 des personnes.
LIRE AUSSI
Au début, je pensais que c’était impossible de changer la vie des 10 000 personnes que l’on croise au cours de notre vie. Aujourd’hui, je reconnais que j’avais tort. Lisant ce qui se passe tous les jours en Irak ou en Afghanistan :
« Un jeune officier de l’armée prend la décision de tourner à gauche au lieu d’aller à droite en direction de Bagdad et les 10 soldats avec lui sont sauvés d’une embuscade. »
« Un sous-officier de l’équipe féminine sent que quelque chose ne va pas et éloigne une section d’une bombe iodée. Ce qui sauva la vie d’une dizaine des soldats en Afghanistan. »
Un blog pour sauver des vies
Pensez-y ! Non seulement ces soldats ont été sauvés par la décision d’une seule personne, mais leurs enfants ont aussi été sauvés et les enfants des leurs enfants. Plusieurs générations ont été sauvées, et ce seulement par une décision et une personne. C’est ainsi que je me suis lancé dans cette noble quête. Comme ses soldats ont sauvé des vies par une action, et à l’instar d’un pasteur qui prêche les évangiles pour sauver la vie des pécheurs, je me suis lancé dans l’activisme pour prêcher le climat. A travers mon blog et ma plume, je vise à toucher une moyenne de 10 000 personnes, changer 10 000 vies et sauver 10 000 vies.
A l’occasion de la journée mondiale du blog, je souhaite ici un happy blogday à tous.tes les Mondologueurs et Mondologueuses, ainsi qu’à l’équipe qui s’occupe du raffinage de nos articles.
Commentaires